Deux jours en canoë à l'assaut des Gorges du Tarn
Présentation
Partir. Fuir la torpeur citadine pour prendre un bon bol d’air. Explorer. Jouer aux apprentis aventuriers avec une bonne bande de potes. Vivre, tout simplement. Le temps d’un weekend, descendre les Gorges du Tarn en canoë ou en kayak. Admirer les paysages protégés de cette perle lozérienne aux dimensions XXL. Surprendre la faune et caresser du regard la flore. Plonger, se baigner, naviguer. Pour au final, se laisser submerger par une vague de sérénité. Bienvenue dans votre prochaine escapade !
Labels et marques
- Expérience Occitanie
- Z’expériences lozériennes
Langues parlées
- Français
- Anglais
Animaux acceptés
Régions naturelles
- Gorges du Tarn
Informations pratiques
L'itinéraire est modulable : de 3 à 50 kilomètres, les différents parcours canoë des Gorges du Tarn se prêtent à toutes les envies et à toutes les tribus !
Enfants acceptés s’ils sont âgés d’au moins 6 ans et mesurent plus d’un mètre.
Stationnement
- Sur place
- Gratuit
Complément accès
Le Céret – Castelbouc Sainte Enimie 48210 Gorges du Tarn Causses
Le petit plus
Bon plan|Le marché nocturne de Sainte-Enimie. Tout au long de l’été, les étals de producteurs envahissent la rue principale du village, de 19h à 23h.
Le saviez vous| Le célèbre film « Lucy » de Luc Besson a été en partie tourné à Saint-Chély-du-Tarn !
Ca vaut le coup d'oeil|Le paddle. Vous avez encore soif de Gorges du Tarn ? Pourquoi ne pas les découvrir en paddle ? Une activité tout droit venue d’Hawaï, proposée de jour… comme de nuit !
Programme
Durée
Programme
UN WEEKEND IMPROVISÉ, EN LOZÈRE, NATURELLEMENT
Un coup de tête. C’est sur un coup de tête qu’on a chargé la voiture, mis le contact et quitté l’atmosphère étouffante de notre ville en ce mois de juillet. Un weekend, c’est tout ce que nous avions, mais l’optique de deux jours en pleine nature nous faisait déjà rêver. Quatre heures plus tard, nous y étions. En Lozère, dans le petit hameau de Castelbouc. Et non, ce n’est pas un pléonasme. Castelbouc est vraiment un petit hameau. Un détour par le loueur de canoës du coin, et nous voilà parés de la tête aux pieds. Prêts à affronter les remous du Tarn.
DE L’ART DE PAGAYER SUR LE TARN
Premiers coups de pagaie, premières sensations qui déferlent. En vagues, comme celles qui animent la surface du Tarn. Castelbouc et son château aux airs fantomatiques disparaissent peu à peu derrière nous. Ne reste plus que le Tarn. Et nous. Cette partie-là des Gorges est plus secrète, moins fréquentée par les touristes. C’est exactement ce qu’il nous fallait. Du calme. Entièrement concentrés sur les paysages qui nous entourent, on se sent respirer plus librement. Et ça fait du bien. Les arbres qui s’avancent au-dessus de l’eau, les rochers aux formes étranges qui s’y reflètent, les poissons qui en jaillissent de temps à autre : Dame Nature réussit à nous rendre bouche bée. Et pourtant, on est plutôt bavards de nature !
L’ÉMERVEILLEMENT À CHAQUE MÉANDRE
Seule la vue de Prades nous rend la voix. Autre hameau, autre château. Au calcaire des Gorges répond le calcaire des vieilles demeures. Impossible de ne pas être ébahis devant le travail de titan qu’ont dû fournir les constructeurs d’antan pour créer de telles merveilles de roche. L’envie de faire une pause nous effleure, mais l’appel du Tarn est plus fort encore. D’autant qu’on approche d’un méandre de la rivière. Et qui dit méandre, dit nouveau paysage à découvrir au détour du virage. Alors, on redouble nos coups de pagaie. Les rayons vifs du soleil nous remplissent d’énergie. Comme si nous étions dotés de moteurs à énergie solaire ! Mais soudain, une ombre se forme sur notre petit convoi. Nuage impromptu ? Nos yeux quittent les falaises pour le ciel. Et que voit-on ? Un vautour, géant des airs. Tout semble un peu démesuré dans les Gorges du Tarn !
QUAND ROBINSON DRESSE SON CAMP
Nous nous remettons à peine de nos émotions vautour-esques, quand des tentes pointent leur nez sur notre droite. C’est l’heure des sardines ! Des sardines, dans le Tarn ? Mais non, ici, c’est plutôt les truites qui s’en donnent à cœur joie. Mais pour monter notre campement, c’est bien de sardines dont nous aurons besoin. Les coquines se sont faufilées au fond de nos bidons. Il en faudrait cependant bien davantage pour décourager les Robinsons qui sommeillent en nous ! Ni une, ni deux, nos tentes sont en place. Avec vue sur la rivière, s’il-vous-plaît. La suite de notre après-midi ? Vous l’aurez deviné, on n’a pas pu résister. Après avoir navigué sur le Tarn, on s’est offert une bonne baignade. Puis un petit apéro sur la plage, les orteils en éventail. Quoi, on l’avait bien mérité, non ?
COUCHER DE SOLEIL GOURMAND À SAINTE-ENIMIE
Alors que le soleil se fait rougeoyant et pare les Gorges d’or liquide, nous atteignons Sainte-Enimie. Dix petites minutes de marche ont suffi à nous ouvrir l’appétit. On s’installe donc sur l’une des nombreuses terrasses du village. Une animation joyeuse y règne, un vrai air de vacances. Pas de doute, nous sommes bien dans le cœur battant des Gorges du Tarn. Les plats gourmands s’enchainent, agneau de Lozère, truite de la rivière voisine ou encore coupétade, un drôle de gâteau aux pruneaux. En quittant la table, une marche digestive s’impose. Ça tombe bien, Sainte-Enimie est l’un des plus beaux villages de France. Ruelles pavées, demeures médiévales, monastère bénédictin, source miraculeuse : nos yeux ne savent pas… où donner de la tête ! On serait bien montés à l’ermitage, mais il nous faut garder des forces pour le lendemain. Par contre, déambuler dans le marché nocturne, on dit oui, oui et re-oui : il faut bien qu’on ravitaille nos bidons !
LES JOIES D’UN RÉVEIL À L’AUBE
Quelques heures plus tard, c’est au son des oiseaux et à la lueur des premiers rayons du soleil que nous sommes tirés du sommeil. Ça change du son strident du réveil ! Bien décidés à profiter des Gorges dans la quiétude du matin, nous embarquons sans attendre. Sainte-Enimie dort encore quand nous passons sous son pont. La faune sauvage, en revanche, est bien réveillée. Elle profite elle-aussi de la fraîcheur du matin. Un héron nous observe de son promontoire, et plus loin, c’est un pêcheur qui nous salue. Au calme des premiers instants succède un bruit ténu, qui se fait de plus en plus présent. Nous saisissons bien vite l’origine du bruit : une cascade aux airs de paradis tropical se dresse soudain devant nous. L’occasion d’un défi entre amis. Qui est volontaire pour une douche matinale ? Pendant que les plus courageux se pressent sous la cascade, les autres l’admirent. Mais aussi le pont, qui enjambe gracieusement le Tarn à cet endroit. Et le hameau de Saint-Chély-du-Tarn, l’autre joyau des Gorges.
L’INSAISISSABLE ET SUBTILE SAVEUR DES GORGES
Nature et architecture, calme et tumulte, les Gorges forment un tout qui ne se laisse pas définir aisément. Il faut les vivre pour les comprendre. Sauvages mais généreuses, elles sont habitées depuis des millénaires. Le hameau troglodytique de Pougnadoires, qui apparaît discrètement sur notre droite, est là pour nous le rappeler. Ici, on se croirait vraiment hors du temps ! Quelques encablures plus loin, l’Histoire nous livre un autre témoignage, moins discret, plus opulent voire carrément monumental : le Château de La Caze. Un hôtel 4 étoiles. Une piscine avec vue sur les Gorges. Une salle inscrite aux Monuments Historiques. Bon, nous n’y dormirons pas cette fois-ci, mais un café sur la terrasse panoramique, on ne dit pas non… Quant à la pause-déjeuner, 100% produits du terroir, on nous a parlé d’une petite plage secrète en face du hameau de Hauterives. Aucun risque d’être dérangés : la plage n’est accessible qu’en canoë !
CANOËS... ET BARQUES ONLY !
Une petite précision : il n’y a pas que la plage qui n’est accessible que par voie fluviale. Hauterives aussi ! Une nacelle traverse le Tarn pour transbahuter les vivres de la route au hameau. Et pour les êtres humains, c’est en barque que ça se passe. La barque, c’était le moyen de transport privilégié dans les Gorges… jusqu’en 1905. Et d’ailleurs, en arrivant à La Malène, que voit-on à l’horizon ? Des barques, et des bateliers. Debout à l’arrière de leurs embarcations, les bateliers jouent de la rame. Ils manœuvrent avec brio entre les rochers et les kayakistes, tout en contant l’histoire des Gorges à leurs passagers. On sent le poids de l’expérience. D’ailleurs, quand on interroge l’un d’entre eux pour savoir de quand date la batellerie, il nous répond… du XIVème siècle. Bon, pour le coup, avec nos 2 jours d’expérience en canoë, on aura du mal à rivaliser !
TEL UN RÊVE ÉVEILLÉ
Glissant aux côtés des bateliers, nous nous enfonçons néanmoins nous-aussi dans la partie la plus resserrée des Gorges. Nous y croisons de drôles de sculptures minérales, comme ce couple de rochers qui semble enlacé pour l’éternité. Vient ensuite une sorte de champignon. Serions-nous en train de rêver ? Nous sommes pourtant à peu près certains de ne pas avoir consommé de… champignons hallucinogènes ! Un batelier qui passe par là vient à notre secours : le champignon est bien réel. Il a vu le jour lorsque la route des Gorges a été créée, et qu’une arche de roche a été coupée en 2… créant ledit champignon. Ouf, nous-voilà rassurés. Et prêts à pénétrer dans les Détroits, où les Gorges atteignent 500 mètres de profondeur.
CE N’EST QU’UN AU REVOIR
Dernier arrêt, dernière baignade. Au pied des parois vertigineuses des Détroits, une toute petite plage a réussi à se frayer un passage. Une plage rien que pour nous. On nage, on saute, on rit. On prolonge au maximum ces derniers instants de vacances. Puis, laissant le Tarn nous entrainer, nous rejoignons l’arrivée. Là où une navette nous attend pour nous reconduire à Castelbouc. Cela fait seulement 2 jours que nous sommes partis, mais notre départ nous semble bien loin. Pleinement ressourcés, nous rêvassons sur nos sièges, tout en admirant le Tarn depuis un autre point de vue. Et déjà, nous nous faisons une promesse : la prochaine fois, nous irons encore plus loin. Nous irons voir ce qui se cache derrière Le Pas de Soucy, cette infranchissable barrière rocheuse dont notre chauffeur nous a délivré les légendes.
Ouverture
Tarifs
Moyens de paiement
- Carte bleue
- Chèques bancaires et postaux
- Chèques Vacances
- Espèces